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Bohème


couverture
Illustration : illustrateur


MEILLEUR LIVRE DE SCIENCE-FICTION
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Nombre de votes : 34
Auteur :Mathieu GABORIT
Année de création : 2008
Sous-genre : Steampunk
Edition :
2010Folio( n° 374 )
 
Quatrième de couverture :

Après la révolution industrielle, l'Europe a été submergée par une substance étrange et dangereuse, l'écryme. Reliées par un fragile réseau de traverses d'acier, seules quelques cités gouvernées par l'aristocratie capitaliste émergent dans cette mer corrosive. Mais sous le joug de la Propagande, la révolte gronde...

Quand un dirigeable porteur d'une précieuse cargaison clandestine s'échoue dans l'écryme, c'est Louise Kechelev, avocate-duelliste et fille de révolutionnaires praguois, qui est chargée de récupérer la cargaison. Dans la même zone, un régiment de hussards en mission de reconnaissance a été décimé par une mystérieuse crise de folie. Seul survivant, le commandant Léon Radurin doit fuir les foudres de la Propagande.

Pour Louise et Léon, c'est le début d'un voyage sans retour aux confins des traverses, où se murmure le nom d'une cité perdue : Bohème.



Annotations diverses :

Après le cycle de fantasy des Royaumes crépusculaires qui a marqué une génération de lecteurs, Matthieu Gaborit nous entraîne avec Bohème dans un monde à la Jules Verne, un XIXe siècle romantique de mystères et d'acier.




 

Note moyenne donnée par les internautes :  ( 1 vote )

Pas terrible !   le 11/02/2011 > Non mais c'est une blague ???
Bon, avec Bohème, de l’écrivain français Mathieu Gaborit, je me retrouve devant un immense problème, du genre peu commun pour être tout à fait exact. Celui-ci, que j’ai déjà put rencontrer en visionnant des films ou en lisant des bande dessinées et bien plus rare avec les romans : peut être que je me trompe moins devant mes choix de lecture, peut être aussi est de la chance ? Qui sait, quoi qu’il en soit, ce n’est pas non plus la première fois que cela m’arrive, malheureusement devrais-je ajouter, mais cela est rare, rarissime même. Ainsi, quand cela arrive, c’est comme si je recevais un sacré choc a l’estomac ; et comme en plus, ces jours ci n’ont pas été des plus inoubliables, bien au contraire, on pourra dire que Bohème, indéniablement, sera venu m’achever une bonne fois pour toutes.


Bien évidement, en lisant ces quelques lignes, vous avec compris que mon opinion a l’encontre du roman (en fait, un recueil composé de deux nouvelles : Les rives d'Antipolie et Revolutsya) n’est pas des plus positives. Ainsi, autant commencer par ce que j’aurais préféré a la lecture de ce Bohème, j’ai nommé, sa couverture de l’édition Folio SF ! Œuvre de Sam Van Olffen dont j’ai put vous parler de son travail et de son blog sur le Journal de Feanor en décembre dernier, celle-ci est une pure merveille, tout simplement. Le problème, et ce n’est pas un petit problème, loin de là, c’est qu’en fait, c’est tout, ou presque. Alors oui, Bohème possède une belle couverture, l’une des meilleures qu’il m’ait été donné de voir, mais a quoi bon si le contenu n’est pas a la hauteur ? J’ai déjà put vous le dire maintes fois dans au cours de mes critiques BD, et les vieux routards le savent bien, il faut toujours se méfier des couvertures alléchantes. De même, pour la bande dessinée, ce qui compte, c’est le scénario, bien plus que les dessins. Alors, vous imaginer ce que cela peut donner pour un roman ? Sincèrement, une formidable catastrophe.


J’étais pourtant prévenu, avant même de me plonger dans la lecture de Bohème. Cela a-t-il put jouer sur mon impression finale ? Sincèrement, je ne le pense pas le moins du monde ; les avis négatifs trouvés a droite et a gauche sur le net se sont tout bonnement avérés exacts, voir, pour certains, en-deca de la réalité du roman. Pourtant, je me faisais une joie à lire une bonne petite histoire Steampunk dont je n’attendais pas grand-chose mais qui pouvait, du moins je l’espérais, me faire passer un agréable moment. Que nenni ! Bohème est assez court, même pas 400 pages pour l’édition de poche, mais le lire, et surtout le finir fut une intense souffrance, comme j’en ressens rarement. La dernière fois que j’ai put me prendre une telle claque (dans le mauvais sens du terme), cela fut avec Darwinia dont je vous ais parler il n’y a pas si longtemps lors de la critique du Maitre du haut château, autre désillusion, mais moindre tout de même : il faut savoir relativiser. Et ben, décidément, ces temps ci, mes lectures ne sont pas des plus enthousiasmantes…


Pourtant, sachons rendre a César ce qui lui appartient : Bohème aurait put être un superbe roman tant le postulat de base, sans être grandiose, n’en était pas moins attractif. Du Steampunk en veux tu en voilas, de la vapeur, des machines, de la ferraille de tous les cotés, des hauts de formes, etc., bref, tous les amateurs du genre seront aux anges, et surtout, ne seront pas dépayser. De plus, la fameuse écryme, cette substance qui a recouvert la Terre entière, ce qui fait que ne subsiste plus que quelques mégalopoles isolées reliées entre elles par des routes, des rails ou la voie des airs (en dirigeable, en ballon pardi !), apporte un petit plus a cet univers, lui donnant une touche pittoresque de bon aloie. Le problème, car ceux-ci surgissent vite, c’est que si je disais que les amateurs de Steampunk ne seront pas dépayser, cela ne sera pas forcement le cas pour tous les autres, peu ou pas du tout familiers du genre : Mathieu Gaborit écrit pour le fan, le vieux routard, celui qui ne sera pas choquer par tel élément du décor, tel automate ou tel mode vestimentaire, mais ne décrit rien, pas même une simple ligne. Et personnellement, sans être non plus un spécialiste absolu du Steampunk, je sais ce que c’est, j’ai lu des bouquins, mais le style de Gaborit, personnellement, c’est du jamais vu et m’a fais parfois penser a de la littérature pour jeunesse, ou a des vieux souvenirs (en moins bon) des romans de TSR se déroulant dans l’univers de Donjons & Dragons. Je suis dur ? Réaliste surtout : aurai-ce été un immense effort que de nous décrire un petit peu l’univers, comment on en est arrivé là, pourquoi un tel monde ? Je ne sais pas, quelques lignes au moins ? Faut croire que oui. Mais ce n’est pas tout, ce vide explicatif, ce coté « je raconte une histoire a la Steampunk vite fait pour le fan de base », on le retrouve a tout instant dans le roman : a aucun moment, Mathieu Gaborit ne daigne ne serais ce qu’une seule fois décrire véritablement ses personnages, les lieux, les intrigues en place, les jeux de pouvoirs, du coup, tout cela apparaît assez creux, et un manque total d’immersion se fait jour : comment, en toute sincérité, s’intéresser a l’histoire tandis que les événements se succèdent les uns après les autres, parfois sans but, voir carrément avec des gros oublis et de sacrées belles incohérences !? A ce niveau, sincèrement, c’est du jamais vu quasiment, et, a bien y réfléchir, je commence a trouver Darwinia supérieur, c’est pour dire…


Pourtant, la première nouvelle, Les rives d'Antipolie, se laissait lire, a défaut de laisser un souvenir impérissable, le personnage de Louise Kechelev possédait indéniablement un potentiel certain, ne serais ce que par son curieux et, ma fois, bien trouvé, métier, celui d’Avocat duelliste (ce qui donna l’une des uniques bonnes scènes du roman, celle du duel), quant a Léon Radurin, je ne vais pas pousser mémé dans les orties en faisant de lui un Elric de Melniboné, mais bon, a ce moment du récit (les premières pages), on avait envie de le suivre, de voir ce qui allait lui arriver, et si, cette première nouvelle souffrait déjà grandement de tout ce que j’ai put dire précédemment, au moins, il s’agissait d’un récit, certes pas fantastique mais qui se laissait lire et qui, surtout, n’annonçait pas les horreurs a venir.


Car avec Revolutsya, c’est le grand coup de pied dans la fourmilière du bon sens donné par un Mathieu Gaborit déchainé : les personnages secondaires disparaissent ou font de la figuration au fin fond de la salle (mais très très grande la salle et encore, celle-ci n’apparaît qu’une fois), tout un tas de nouveaux font leur apparition, rassurez vous, aucun n’est charismatique, on se demande a quoi ils servent, eux-mêmes se posant probablement la question, et le récit alterne entre un tel puis un autre, allant d’événements en événements, de combats soporifiques en discussions creuses tandis que chaque page nous entraine de plus en plus loin dans le grand guignolesque entre une lute risible entre un pouvoir soit Tsariste, soit des Metropolite, soit de la Propagande (carton rouge monsieur Gaborit pour avoir oser donner un tel nom !) contre des révolutionnaires bolchéviques (l’action se déroulant a Moscou, forcement, les rouges sont la), avec des monstres auquel on n’a rien demander mais qu’on a jeter au beau milieu de tout ca avant que le final, l’un des plus ridicule qu’il m’ait été donné de voir, ne survienne, où après une scène de sexe (carré blanc les enfants) pour le moins ridicule, Louise accouche en quelques minutes et donne naissance a une figure christique qui va changer le monde ! Alléluia mes amis, c’est finis !


Car la bonne nouvelle, arrivé à ce moment là, c’est que c’est la fin justement. Alors oui, on n’a pas compris grand-chose, on ne sait pas trop où l’auteur a voulut en venir et pourquoi un tel délire mystique au final ? Alors oui, on rigole car on se rend compte que Mathieu Gaborit à oublier que Louise était attendue a sa sortie de la demeure d’Igor Bladiek, et accessoirement, par des gens dont on se demande comment ils peuvent faire cause commune après les événements de la première nouvelle ? Oui, tout cela sent le grand n’importe quoi, le truc vite fait mal fait, et surtout, pas finis, mais juste un détail qui, selon moi, a son importance : doublez ou triplez le nombre de pages, jetez les incohérences aux orties, insufflez de la vie et un souffle épique au récit, rendez crédible l’univers, bref, donnez le postulat de base a un autre écrivain (ou a un Gaborit motivé, je ne sais pas ?) et je suis sur que ce Bohème pourrait vraiment avoir un bon petit potentiel. Là, franchement, c’est une blague…
 




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