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Fleuve de l'Eternité (4) - Le labyrinthe magique

( Riverworld (4) - The magic labyrinth )
Bien

couverture
Illustration : illustrateur


MEILLEUR LIVRE DE SCIENCE-FICTION
Position actuelle : 160
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Nombre de votes : 227
Auteur :Philip José FARMER
Année de création : 1980
Sous-genre : Science-Fiction
Edition :
1986J'ai lu( n° 2088 )
2000Livre de poche( n° 7157 )
 
Quatrième de couverture :

Sur une planète inconnue, aux rives d'un fleuve immense, toute l'Humanité s'était retrouvée : ressucitée ! Quarante milliards d'êtres, des plus obscurs aux plus célèbres : Ulysse, Jean sans Terre, Cyrano, Mozart... Et ordre leur avait été donné de remonter le fleuve jusqu'à sa source. La source de la vérité.

Alors qu'ils voguent vers cette fabuleuse révélation, ils ne s'en déchirent pas moins en mesquines rivalités, en combats dérisoires - puisque chacun est immortel et renaît tôt ou tard.

Les voici presque au terme du voyage, près de recevoir réponse à leurs questions, et les navires, futilement, luttent encore de vitesse...

Lorsque enfin tous les mystères de la vie leur seront dévoilés, les hommes sauront-ils se dépasser et mériter cette Seconde Chance qui leur est offerte ?


 

Note moyenne donnée par les internautes :  ( 2 votes )

Bien   le 14/01/2014 > Mission accomplie... ou pas
Après avoir déroulé des fils, exposé des personnages, semé de petits cailloux blancs et multiplié les points de vue, voilà l'endroit où tout s'achève, le bout de chemin...
Bien sûr, nous avons le droit au bruit et à la fureur prévus précédemment, la confrontation des deux capitaines, l'accès à la tour, la recherche d'explications...Et puis ???
Tout ça pour ça... certaines pistes auraient pu être interessantes (Piscator...) mais sont abandonnées, pas mal de choses demeurent un peu téléphonées...
4 gros tomes pour en arriver là ? Le final est décevant. Par contre, tout ce qui précède l'arrivée à la tour vaut son pesant d'or. Le projet était trop ambitieux ?
 
Très bien   le 02/09/2009 > Enfin, la tour noire
Long fut le chemin jusqu’à la Tour noir, et long fut également le récit pour y parvenir, Farmer prenant un malin plaisir, au cours des différents tomes comportant le cycle du Fleuve de l’éternité, a s’attarder longuement sur des a cotés qui, s’ils apportent une matière non négligeable a un univers suffisamment dense pour que l’on écrive une bonne trentaines d’ouvrages sur le sujet, pouvait parfois, lasser le lecteur qui avait parfois la désagréable impression que l’on s’éloignait trop souvent du fil du sujet principal. Mais ce choix, assumé par l’auteur, pouvait ne pas être désagréable et se comprendre parfaitement si, malheureusement, a contrario, certains pans de l’intrigue, vitaux eux, n’étaient complètement occultés ou raccourcis a leurs stricts minimums, ce qui, au vu de l’exhaustivité de l’œuvre est fort dommageable. Car ce défaut, déjà présent dans les volumes précédents, se retrouve à nouveau dans ce quatrième tome, mais de manière trop flagrante et trop importante, au point de gâcher partiellement la qualité d’une saga, jusque là, quasi parfaite.

Hélas, mille fois hélas, car, avec le Labyrinthe magique, le lecteur allait enfin pouvoir, au bout d’un si long récit, obtenir toutes les réponses à ses questions, qui, pour la plupart, trottaient dans sa tète depuis les toutes premières pages de la saga. Dans la ligne droite des tomes précédents, ce quatrième volume, enchaînais sur la fin du très long voyage des deux « navires fabuleux » qui parcouraient le fleuve depuis des décennies, celui du Roi Jean et celui de Sam Clemens, qui, comme on s’en doutait, allaient finir tôt ou tard par se rejoindre et régler quelques vieux comptes restés en suspens. Ainsi, après un préambule où l’auteur s’attarda sur les nouvelles recrues de chaque camps, la fin du voyage et les pensées, les doutes et les craintes des protagonistes principaux avant l’échéance finale, nous passons au duel tant attendu depuis si longtemps, et là, franchement, je dois vous avouer que personnellement, on n’en prend plein les yeux. Décomposer en trois parties, le combat aérien (fascinant), naval (apocalyptique et long) et, pour finir, le duel émouvant, drôle et dramatique (malheureusement) entre Burton et Cyrano, celui-ci restera longtemps dans les mémoires de tous ceux qui auront l’occasion de le lire et, incontestablement, ce combat final entre les troupes de Jean et de Clemens restera dans les annales, tenant toutes ses promesses. Mais, car il y a un mais, et il est plutôt de taille, Farmer, après avoir utiliser tant de personnages de premier plan, leur avoir donner une si grande importance, ne se donne même pas la peine d’en utiliser la majeure partie dans cet affrontement, ce qui, à l’extrême rigueur, peut se comprendre au vu du nombre de « héros » en jeu, mais pire, et là, c’est impardonnable, une fois celui-ci achevé, il n’est nulle part fait mention du sort de la plupart d’entre eux, ce qui est un comble. Et là survient le gros point négatif de l’œuvre : en effet, a quoi bon nous faire partager, pendant des centaines et des centaines de pages, les péripéties de Jack London, Tom Mix ou Kazz, par exemple, pour ne pas daigner nous dire ce qui leur ait arriver. Alors oui, on devine bien que ceux-ci ont trouver la mort dans le duel entre les deux navires, et que l’auteur n’était pas obliger d’inventer une mort héroïque ou importante pour chacun d’entre eux, mais ne pas en faire mention, ne serais ce qu’une seule fois, c’est exagérer. Même leurs compagnons, par la suite, n’éprouvent même pas la moindre pensée pour leurs compagnons de voyage (qui, faut il le rappeler, dura des décennies). Bref, vous l’avez compris, à mes yeux, nous avons là le gros point négatif d’une saga qui, jusque là, en dehors de quelques petites imperfections mineures, pouvait se vanter d’être parfaite. Pourtant, le coté que Farmer donne, dans son œuvre, à la mort, brutale, imprévisible et rapide, n’est pas pour me déplaire et possède un petit coté proche des 7 Samourais de Kurosawa, bien plus réel que les morts hollywoodiennes. Mais là, au vu des disparitions de certains, de deux choses l’autres : ou l’auteur les a oublier, où il y a eu des coupes dans le récit ?

Ensuite, il reste aux survivants, sous la houlette de Burton, de finir le voyage jusqu’à la Tour noire, long et difficile, dramatique puisque l’un des protagonistes trouvera la mort près du but (sur ce point, l’intensité émotionnelle est parfaite, de même que l’implacabilité d’un destin décidément sans pitié. Puis, au bout de bien des peines, la Tour noire, enfin, le repaire des Ethiques, ou le lecteur, comme les personnages, trouveront enfin les réponses à toutes les questions : qui est X, le mystérieux inconnu et quels étaient ses buts secrets de trahir les siens, qui à ressusciter tous les habitants de la Terre et pourquoi, qui sont les Ethiques, et pourquoi, sur le monde du fleuve, certaines choses ne semblent plus fonctionner correctement ? Les réponses, on les aura attendues longtemps, et on les aura, enfin. Certes, peut être que le coté mystique proche du monothéisme déplaira à certains, mais, dans l’ensemble, celles-ci collent assez bien au récit et sont assez satisfaisante. Alors, une fois de plus, et tout en se rappelant à quel point le récit, a put, parfois, se perdre dans des méandres aussi sinueux que ceux du fleuve, on pourra déplorer que le passage ayant lieu dans la Tour soit, finalement, plus court que on aurait put l’espérer. De même, la résolution de l’énigme finale, toute astucieuse soit elle, m’apparaît cependant un peu rapide et le coté « on finit la saga en sautant de joie » m’a un peu laisser perplexe. Mais bon, malgré tout, et même si ce quatrième tome, malgré d’immenses qualités et des passages inoubliables, possède quelques défauts notoires et indéniables, que l’on ne peut que regretter, au final, le Labyrinthe magique clôt assez bien une saga qui fait partie, de façon certaine, des grands classiques de la science fiction. Alors oui, plutôt que « assez bien », j’aurais préféré « superbement » ou « magistralement », mais bon, que voulez vous, on ne peut pas toujours avoir tout ce que l’on veut.
 




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