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La forêt d'Envers-Monde / Les dieux demeurent

( The weirwoods )

couverture
Illustration : illustrateur


MEILLEUR LIVRE DE FANTASY
Position actuelle : 685
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Nombre de votes : 35
Auteur :Thomas Burnett SWANN
Année de création : 1967
Sous-genre : Fantasy
Edition :
2006Folio( n° 253 )
 
Quatrième de couverture :

Quelque part dans l'archipel britannique, une forêt existe peut-être encore où les derniers survivants de l'Âge d'or ont trouvé refuge : dieux anciens auxquels plus personne ne croit, esprits primordiaux de la nature, créatures des mythologies antiques... Envers-Monde, la dernière légende vivante.

En ce refuge d'arbres ancestraux, ayant toujours résisté aux tentatives d'invasion humaine, une jeune femme invalide, écrivain à succès d'un XVIIIe siècle avide d'évasions romantiques, va plonger. Partie à la recherche du jeune poète Thomas Chatterton, elle y affrontera, au terme d'un voyage en ballon, d'anciennes goules vengeresses et des gnomes végétaux.

Bien des siècles auparavant, déjà, Envers-Monde était synonyme de refuge : fuyant les persécutions perpétrées par les chrétiens contre les derniers païens, une troupe de créatures mythologiques (esprits du blé et enfants de la mer) en avaient fait l'objet de leur quête.

Avec une verve volontiers libertine, l'auteur se fait le chantre amusé mais néanmoins nostalgique d'une fantasy réconciliée avec ses racines antiques et romantiques.


 

Note moyenne donnée par les internautes :  ( 2 votes )

Pas terrible ! Jéjé  le 11/01/2013 > Bof...
La forêt d'envers-monde... Une histoire qui ne m'a pas beaucoup accroché. Trois histoires dans l'une. La première est une relation entre un ancien marin et une jeune femme handicapé, la deuxième est celle des anciens dieux celtes qui se sont réfugiés dans cette incroyable forêt pour échapper à la persécution chrétienne. Je n'ai pas accroché dès les premières pages. Le style est bien trop concentré sur les comparaisons et les métaphores. Swann possède un style qui déroute facilement le lecteur (selon mon avis). Je n'ai pas très bien vu l'émerveillement que pouvait avoir cette forêt si étrange. Je ne suis pas senti imprégné dans l'histoire. Surtout que dans la deuxième histoire, l'érotisme est à son paroxysme. Il atteint des niveaux qui peuvent parfois être très gênants. C'est dommage, car l'idée y était, mais très mal exploitée.
 
Bien black  le 21/06/2008 > Fantasy mythologique
Il ne faut pas se faire leurrer par la pochette de ce bouquin, qui nous laisse imaginer un monde héroïc-fantasy enchanteur, alors que l'originalité du style de Thomas Burnett Swann se démarque justement de ce genre d'univers, en créant sa propre mythologie mélant chimères légendaires et romantisme libertin.

Le premier récit du livre (qui en compte trois) - la Forêt d'Envers-Monde - pose bien les données du problème. C'est dans un décor banal, l'Angeleterre du XVIIIème siècle, que s'immisce le parfum de l'aventure et de l'inconnu, en la personne d'une étrange et ancestrale forêt qui semble douée de vie. Une jeune écrivaine invalide et rêveuse, accompagnée d'un marin pragmatique dont elle est éprise, et de sa tante enrobée, va alors s'embarquer dans un périple incertain et dangereux dans cet enfer vert. Swann arrive alors à nous embarquer dans un univers fantasmagorique, peuplé d'apparitions de créatures fabuleuses, le tout baigné d'un romantisme exacerbé. Le côté charnel des personnages est une des composante essentielle du style de Swann, à tel point que le récit frise parfois avec une érotisme bizarre, voire déplacé. Mais Swann assume son écriture, et cette sensualité prononcée contribue à la dimension évanescente et naïve de l'histoire, qui touche par instant au burlesque pur (Swann ne s'impose aucune limite). Finalement, il ne se passe presque rien dans cette forêt, le temps semble s'être figé, et il semble peu important que la jeune écrivaine et le marin trouvent ce qu'ils sont venus chercher, puisque ce sont eux qu'ils ont trouvé et deviennent de fait attachants et simplement touchants.

Le deuxième récit (Les Dieux Demeurent), par contre, est moins convaincant. Beaucoup plus abstraite, prenant place dans l'Antiquité, à l'époque du règne de Constantin, cette histoire raconte, en quelque sorte, la lutte des cultes païens face à la domination judéo-chrétienne. Cette opposition est l'occasion pour les personnages, des Dieux païens, de s'adonner à des orgies, plus sexuelles que gastronomiques, et réaliser un périple sur les mers pour échapper aux foudres de leurs poursuivants chrétiens. Swann arrive à nouveau à peindre un cadre original, où les références multiples à l'épopée d'Ulysse et aux créatures mythologiques ancre l'aventure dans un univers antique et fantasmé. Malheureusement, l'histoire tourne cette fois-ci vraiment en rond et lasse par son côté charnel qui tue des personnages ayant du mal à exister (on a l'impression qu'ils ne vivent que pour copuler). Il semble indéniable que Thomas Burnett Swann réussit davantage dans la création d'univers originaux, aux inspirations mythologiques, que dans une véritable maitrise narrative. Ses histoires sont singulières mais, dans le fond, peu intéressantes, même si on pourra être sensible à l'aspect romantique et poétique, voire légèrement mélancolique, du style de l'écrivain. C'est en tout cas ce qu'il ressort de ces deux récits, la Forêt d'Envers-Monde et Les Dieux Demeurent, sachant que Swann et surtout connu pour sa trilogie du Minotaure.

Le dernier texte du bouquin - Le Peintre - est une nouvelle d'une dizaine de pages (alors que les deux autres récits font environ 200 pages) plutôt anecdotique et pour la peine véritablement SF, évoquant de manière amusante l'origine des inspirations du peintre Jérôme Bosch...
 




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