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Le nomade du temps (1) - Le seigneur des airs

( Oswald Bastable (1) - Warlord of the air )

couverture
Illustration : illustrateur


MEILLEUR LIVRE DE SCIENCE-FICTION
Position actuelle : 216
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Nombre de votes : 156
Auteur :Michael MOORCOCK
Année de création : 1971
Sous-genre : Uchronie - Steampunk
Edition :
1996Pocket( n° 5624 )
2008Folio( n° 318 )
 
Quatrième de couverture :

1902. Le capitaine Oswald Bastable, de l'Armée des Indes, se rend en mission auprès du redoutable Sharan Kang, en son palais de Teku Benga, le Temple du Futur Bouddha. Un cyclone temporel le projette en 1973, en un monde méconnaissable.

Après soixante-dix années de paix, le Commonwealth américain et l'Empire brittanique se partagent la planète. Des dirigeables géants relient les grandes capitales. Le vice-roi des Indes, Winston Churchill, vient de mourir ? Le bonheur semble régner sur ce monde voué à la paix. Mais ce n'est qu'une apparence. Des peuples entiers sont réduits en esclavage. Des idéalistes — le comte saxon von Bek, le Russe Vladimir Illitch Oulianov, le général eurasien Shaw — luttent contre l'injustice, pour une nouvelle utopie.

Oswald Bastable, devenu capitaine de dirigeable, est enlevé par ces terroristes et emmené en Chine, à la Cité de l'Aube, la première ville du Nouvel Age, où se prépare la révolution qui libérera les peuples opprimés du monde entier...



Annotations diverses :

Avec Le nomade du Temps, qui préfigurait une bonne partie du mouvement steampunk, l'auteur d'Elric le nécromancien nous offrait une nouvelle déclinaison de son Champion Éternel, cette fois confronté aux guerres idéologiques du XXe siècle. Réflexion, aventure et rebondissements sont donc au rendez-vous.




 

Note moyenne donnée par les internautes :  ( 1 vote )

Très bien   le 04/04/2010 > Le champion eternel du coté du steampunk
Incontestablement, c’est avec Le seigneur des airs que j’ai pris le plus de plaisir dans ce cycle, et le fait que celui-ci présente les divers protagonistes et en gros, la base qui formera les univers proposés par la suite y est pour beaucoup. Les premières pages sont d’ailleurs tout bonnement excellentes, lorsque Bastable (l’avatar du jour du Champion Eternel) et ses troupes tombent dans le piège d’une tribu fanatique aux confins de l’Inde, dans une citée vieille comme le temps, mais qui, malheureusement, l’on ne reverra plus par la suite. Dommage car la cité de Teku Benga avec tous les mystères qui l’entourent aurait mérité un autre traitement et les questions a son sujet que l’on se posait des le départ resteront sans réponses. C’est certes regrettable mais a ce moment là, on ne le sait pas encore et l’on poursuit la lecture avec le plus vif intérêt, surtout que Bastable se retrouve projeter dans ce qui apparaît être comme une Terre parallèle, dans le futur et le lecteur, comme le personnage principal, découvre petit a petit celui-ci, avec émerveillement et curiosité même s’il faut reconnaître que quand on connaît un tant soit peu le Steampunk, cela n’a pas grand-chose d’original. Cependant, une nuance de taille s’impose : la date de parution du roman, datant du tout début des années 70, a une époque donc où tout cela était « nouveau » et peu commun dans la littérature fantastique en général ; le temps qui passe faisant que l’ont soit un peu blasé parfois, oubliant qu’a un moment donné, tout cela était original et rare. Mais quoi qu’il en soit, il est incontestable que Le seigneur des airs est un bon petit roman de SF, dans la lignée malgré ses différences notables, des autres productions de Moorcock et qui se lit indéniablement avec plaisir. L’intrigue est suffisamment prenante pour captiver le lecteur, même s’il faut reconnaître que celle-ci pêche légèrement par sa longueur, bien trop courte à mon gout ; les personnages sont nombreux, ce monde de 1973 est fascinant tant par la technologie Steampunk que par les implications politiques qui sont abordées par un Moorcock qui visiblement, se délecte dans sa critique de l’Utopie Britannique, mais dans les deux cas, l’auteur ne s’attarde guère, retrouvant un peu ses travers déjà entraperçus dans les premiers volumes de Hawkmoon. Alors, au final, reste un roman sympathique, bon préambule pour la saga à venir et assez prometteur pour celle-ci. Maintenant, la suite…
 




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