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Sur l'onde de choc

Illustration : illustrateur MEILLEUR LIVRE DE SCIENCE-FICTION Position actuelle : 130 Voter pour ce livre Nombre de votes : 326

Auteur : John BRUNNER Année de création :  1975 Sous-genre :  Science-Fiction Edition : 1982 J'ai lu ( n° 1368 ) 1990 Livre de poche ( n° 7122 )   Quatrième de couverture : En 2010, les Etats-Unis se trouvent enserrés dans un réseau informatique qui détient toutes les données concernant les citoyens, les firmes, les institutions du pays. Rien n'échappe aux ordinateurs, rien ou presque. Rien non plus ne devrait échapper aux hommes puisqu'un code leur donne accès à toutes ces informations, enfin presque. Quelques-unes relèvent d'un code supérieur, réservé... A qui ? C'est là une angoisse de plus pour ces hommes frappés de plein fouet par l'onde de choc du futur maelström de mutations et de migrations qui les emporte tous. Tous ou presque. Car Nickie Haflinger, informaticien génial et esprit rebelle, veut la ruine du réseau. Mais que peut-il seul, face à un monde totalement soumis aux ordinateurs ?

Annotations diverses :

Ce tableau d'un univers peu utopique, qui passionnera ceux qui se méfient des ordinateurs comme ceux qu'ils font rêver, est l'un des volets de la célèbre fresque prospective de John Brunner, composée de Tous à Zanzibar, L'Orbite déchiquetée, Le Troupeau aveugle et, bien entendu, Sur l'onde de choc. L'avenir en direct.

Plus d'infos :

• perso.club-internet.fr

Note moyenne donnée par les internautes :  ( 1 vote )

Butch  le 27/06/2014 > Du lourd,

... du très lourd. Voilà ce que la science fiction fait de mieux. Présenter ce roman comme un prélude au genre cyberpunk n'est pas lui rendre justice. C'est surtout un très bon roman dans lequel Brunner fait la démonstration d'une exceptionnelle clairvoyance en 1975, par rapport à l'usage de l'informatique dans notre quotidien soit 40ans plus tard. De plus, plaçant l'histoire après "le" tremblement de terre en Californie, il se montre presque prophétique, si on compare la fiction à la gestion fédérale de Katrina à la Nouvelle Orléans. L'intrigue est bien menée, les personnages attachants, le contexte inventif et légèrement orwellien. Pas d'effets bon marchés, ni de terminologie à la noix. Un must.