| Un des petits maîtres de l’anticipation scientifique françaiseJean de La Hire est tombé dans la marmite de la littérature populaire lorsqu'en 1908 il publie son roman "La Roue fulgurante" en feuilleton dans Le Matin. Le succès est énorme, à tel point que La Hire délaisse le roman réaliste, militaire, de moeurs, etc. pour se consacrer au genre encore nouveau de la science-fiction.
Avec "La Roue fulgurante", Jean de la Hire entreprend un sujet vierge et illimité. Il en profite pour promener cinq malheureux chez des Mercuriens assez vilains, en banlieue du Soleil, à bord d'un O.V.N.I. de feu et pour boucler leur sauvetage à l'aide d'un spirite. Le livre est naïf comme une toile du Douanier Rousseau -oh les dialogues!- mais il étincelle parfois. C'est le cas lorsque La Hire décrit la surface de Mercure avec les riches couleurs de la palette des peintres nabis. Cette lecture vaudra à Paul Choleau, l'éditeur de ce texte plein d'enthousiasme, la reconnaissance des amateurs. |